samedi 27 novembre 2010

Du cap Canaille à l'île Verte


A proximité du cap Canaille

Quelques escaliers permettent d'accéder à la cale du Corton depuis le parking de La Madie.


Sur le trajet de retour après avoir contourné l'île verte

A l'ouest du Bec de l'Aigle.

Mise à l'eau depuis la plage du Corton pour une navigation jusqu'à l'île Verte.
Le Mistral de la veille n'a laissé que peu de traces près du rivage et, avant le vent d'Est prévu demain, Fred et moi avons profité d'une brève accalmie pour naviguer entre Cassis et La Ciotat.

Mer belle, absence de houle le long des falaises Soubeyrannes, vent de NE à E 1/2Bft. Température de l'air 9°, de l'eau 15°.
Distance : environ 10,5 MN
Fred B. / Laurent D

mercredi 24 novembre 2010

Un texte de Guy Ogez - Le kayak : bateau du randonneur en mer

Une galerie de voiture peut recevoir deux ou même trois kayaks. Vous pouvez donc, aisément, emporter votre bateau à Oban, Corinthe, Penzance. Qui vous empêche donc de partir en croisière pour les Hébrides, la Corse, les Cyclades, les Sporades, les Iles Scilly ?

C’est au kayakiste que les archipels réservent leurs beautés les plus secrètes.

A bord pas de cabine. Tous les soirs, il vous faudra faire terre pour chercher une auberge, ou mieux, un emplacement où planter la tente. Mais c’est là, justement, dans l’intimité des rivages, que se développe tout le charme du kayak, sport amphibie. A vous les criques à l’écart, les villages inconnus des plaisanciers.

Le kayak, c’est la plaisance sans ses inconvénients. On ne peut pas le comparer à un autre bateau, tellement il est léger, facile à manier. Est-ce d’ailleurs un bateau que ce long flotteur fuselé on l’on se glisse comme dans un vêtement ? Il fait corps avec vous, prolongeant vos muscles. Vous le tenez avec les cuisses et les jambes, comme un cheval, un vélo, des skis. L’ensemble kayak kayakiste forme un tout. Aussi le kayak vaut-il celui qui le monte. Les spécialistes sont à l’aise sur toutes les mers, par tous les temps. Ils traversent la Manche ou l’Atlantique, malgré des coups de vent. Mais là n’est pas le propos.

Le vrai programme du kayak, c’est l’expédition côtière, proche ou lointaine , la randonnée de vacances. On progresse par sauts de puce, d’abri en abri. Les paysages se succèdent. On y flâne. On pêche. On surprend des oiseaux, parfois des phoques. Une autre manière de vivre, primitive et sans hâte. Il arrive que le temps se détériore. Quelques coups de pagaie vous ramènent à terre, où il y a tant à voir. A bord, vous avez de quoi installer le bivouac, subsister en toute autonomie des jours durant.

Une telle aventure n’a rien d’héroïque. Elle ne convient pas forcément à tous, car elle est rude et fertile en imprévus. Elle nécessite une préparation sérieuse. Apprendre le mode d’emploi du kayak, mais aussi celui de la mer, avec tous ses caprices et ses variations. Apprendre à ne compter que sur soi même : au large, il n’y a pas d’écriteau pour indiquer la route, pas de pancarte pour les mauvais passages. Quand on vit si près de l’eau, on apprend vite à tenir compte des marées, estimer les courants, prévoir les grains, déchiffrer une carte marine, connaître ses propres limites. C’est un bonheur alors d’être son propre prévisionniste, d’interroger les vagues et les nuages, de naviguer sans instruments, comme autrefois. Cette plaisance insolite, ces croisières sans ports et sans calculs vous tentent ? Pourquoi ne pas essayer ? Rejoignez la communauté fraternelle des kayakistes de mer.

Guy OGEZ

Guy Ogez a écrit ce texte en 1983 après avoir fondé l’association CK/mer , Connaissance du kayak de mer .

En mars 2001, il a fait parti des fondateurs de Pagayeurs Marins .Il en a été nommé président d’honneur .


GuyOgez est décédé récemment.

lundi 15 novembre 2010

Randonnée automnale au Verdon.






Nous voilà de retour de notre randonnée automnale au Verdon. Ayant modifié les dates prévues à cause de la mauvaise météo annoncée pour dimanche, nous nous retrouvons vendredi matin au bord du Verdon à Quinson :Evelyne, Pierre, Pascal P. et moi.Les kayaks mis à l'eau nous prenons la direction d'Esparron et de son lac. Un petit mistral accéléré par l'effet Venturi dans les gorges nous force à baisser la tête et à tirer énergiquement sur les pagaies, mais encore plus pour le ceïste qui n'est autre que Pascal. Après une halte pour nous restaurer, nous repartons en sens inverse avec plus de facilité grâce au vent qui persiste quelque peu. - Distance parcourue: 12 NM. Nous rejoignons par la route le bivouac situé à 5 km sur la berge du lac d'Artignosc.

Le lendemain samedi mise à l'eau un peu après 9h00 alors qu'un brouillard assez dense recouvre le lac,et même les gorges, ce qui ne manque pas de charme.Le brouillard se dissipe après Montpezat, nous permettant d'apprécier le paysage ainsi que le soleil.Une grotte, comportant une cheminée munie d'une échelle sur laquelle Pascal se livrera à quelques"acrobaties", attire notre attention.Nous repartons via les gorges de Baudinard, vers le barrage de Ste Croix ou nous visitons la voûte aux stalactites.Le retour s'effectuera dans un environnement ensoleillé, entourés par une végétations merveilleusement colorée par l'automne. - Distance parcourue:9 MN.

Michel P.


dimanche 7 novembre 2010

Halte nocturne à Planier

Mer belle et vent faible pour la traversée de 4,65 MN entre l'île Maïre et l'île de Planier.


Approche de la zone de débarquement, côté sud de l'île.

Les kayaks mis au sec à l'aplomb du grand escalier. Une plage de gros galets est également accessible un peu plus à l'ouest.


Soixante-six mètres de haut pour la tour du phare.


Très faible visibilité pour le retour le lendemain matin. Navigation au compas en direction du cap Caveau sur l'île de Pomègues. Un peu d'inquiétude dans cet épais brouillard en entendant des embarcations à moteur à proximité. L'une d'elle passera tout près de nous.


On découvre - avec soulagement- le feu du cap Caveau juste avant de l'atteindre. 4,45 MN au compas pour une arrivée 50 mètres à gauche de l'objectif.
Vent W 2B



Parcours :
  • Jour 1 : cale du port de La Pointe rouge / Les Goudes / Cap Croisettes / tour de Maïre par le sud / Planier.
  • Jour 2 : Planier / cap Caveau / calanque Ste Estève / If / îlot Degaby / port du Roucas blanc / cale du port de La Pointe rouge.

Laurent D. / Pascal P.
novembre 2010